Plusieurs acteurs clés dans le secteur médiatique en province du Sud-Kivu ont participé à une table ronde sur la liberté d’expression pendant la période électorale.
Il s’agit des professionnels des médias œuvrant en province, la section provinciale de l’Union Nationales de la Presse du Congo, UNPC, le Conseil provincial de l’audiovisuel et la division provinciale de communication et médias.
Cette activité organisée par Journaliste pour la promotion des droits humains, JPDDH, en collaboration avec l’Ecole technique de journalisme, ETJ, l’UNPC et le Réseau des Médias en Ligne, REMEL, a suscité un débat houleux constructif dans le chef des participants.
Des articles de la nouvelle loi sur la liberté de la presse en RDC ont été décortiqués par les participants à cette table ronde dans le but de trouver les voies et moyens pour contrecarrer tout acte de dérapage ; surtout pendant cette période près électorale.
Cette ordonnance loi n°23/009 du 13 Mars 2023 régule notamment les conditions d’accès au métier de journaliste et consacre la responsabilité pénale, civile et professionnelle des journalistes et autres professionnels des médias.
Il a été dit par les responsables des médias que malgré que cette nouvelle loi, les responsables des médias craignent d’être contraints à la fermeture en raison d’une forte fiscalité.
Ils ont déclaré que le renouvellement des licences d’exploitation tous les 10 ans coûte 7.000 dollars, tandis que le renouvellement des fréquences tous les 2 ans coûte 3 000 dollars. Pourtant, des médias ne savent pas mobiliser autant de fonds.
Patrick MAKIRO