Les victimes de la faillite de la coopérative Imara étaient en sit-in ce mardi 07 novembre 2023 devant les installations de la banque centrale du Congo pour la deuxième fois en l’espace de deux semaines.
Ces victimes exigent le remboursement de leur argent et épargne, évalué à 2.500.000 dollars américains depuis 2013 lorsque cette institution de micro-finance est tombée en faillite.
A travers cette action citoyenne, les manifestants dénoncent le comportement de la banque centrale qui, selon eux, avait promis 2 millions de dollars à la COOPEC Imara pour répondre à la revendication des victimes mais jusque là promesse classée.
Près de 10 ans après, les manifestants regrettent de voir que la banque centrale ne se soucie pas de la revendication des victimes de la faillite de la coopec Imara pourtant elles continuent de croupir dans la misère.
Le bureau de coordination de la société civile se range à la première ligne du combat pour que les victimes recouvrent leur droit et que l’argent escroqué soit remboursé jusqu’au dernier centime.
« Nous disons d’abord merci à cette dynamique qui se manifeste pour que la banque du Congo décaisse cet argent escroqué par la Coopec Imara. En tant que Rapporteur du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, je ne pouvais pas rester à la maison pendant que nos compatriotes sont dans la lutte. La société civile est aussi dans le combat. C’est anormal de voir qu’une coopérative peut bouffer l’argent de nos compatriotes sans que rien ne soit fait. On épargne pas pour le plaisir, on le fait pour les projets à venir. Nous resterons dans la lutte jusqu’à ce que nous ayons un bon résultat« , s’est confié Mizo Kabare Janvier, Rapporteur de la société civile et un des manifestants.
Sur les calicots et banderoles, on pouvait lire des messages demandant l’intervention du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo, les députés nationaux et même des institutions de défense des droits de l’homme.
Au cas où la solution n’est toujours pas trouvée, les victimes promettent de revenir avec force le mardi 14 novembre prochain à la même heure et au même endroit.
Patrick MAKIRO