Il ne reste qu’une quarantaine de maisons à construire pour achever le projet de construction de 200 maisons de l’ossature en bois sur le site de la colline de Lwako en territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu profond.
Ce constat a été dressé par l’équipe de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, FDNT, après une visite d’inspection des travaux, effectuée ce vendredi 6 octobre 2023 sur ce site.
En sa qualité de Maître d’ouvrage, la FDNT se réjouit de voir l’avancement de ce projet qui vise à offrir aux populations victimes des catastrophes du mois de mai 2023 à Nyamukubi et Bushushu, des maisons durables.
« Nous sommes venus pour voir l’évolution des travaux de construction de ces maisons en faveur de nos compatriotes qui ont été victimes des inondations. Nous sommes déjà à la fin de la deuxième phase. Il nous reste que la dernière phase qui consiste à construire une quarantaine de maisons et après, le site sera offert à la population. Vous avez constaté que nous sommes entrain de terminer avec le forage et l’installation des bornes fontaines qui d’ailleurs seront disponibles ce mois ou plus tard le mois prochain. Nous sommes entrain de préparer aussi les équipes pour les questions d’éclairage photovoltaïque sur le site », a déclaré Hugo Budaho Cubaka, représentant de la FDNT.
Sur place, on constate plus de 100 maisons en planches déjà construites, des bornes fontaines, des installations d’eau en tanks, traçage des ruelles et finissage des maisons en cours de construction, etc.
Construite sur un terrain de 5 mètres sur 6, chaque maison comprend deux chambres, un salon, une douche et un balcon. La Fondation livrera une maison par ménage mais avec une toilette commune pour deux ménages.
Certains observateurs trouvent dans ce projet de la FDNT, non seulement un acte de charité mais aussi et surtout, un geste de développement de cette partie du territoire de Kalehe.
Il est à rappeler que l’exécution de ces travaux en faveur des sinistrés a été rendu possible grâce à l’appui de la société minière TENKE FUNGURUME, partenaire de la FDNT.
Patrick MAKIRO
