La province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo fait face à une situation préoccupante liée à l’apparition de six cas de Monkeypox, plus communément appelée la variole de singe, dans la zone de santé de Mwenga.
D’après la Direction provinciale de la santé (DPS Sud-Kivu), 94 contacts ont été identifiés et sont actuellement suivis de très près.
Le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la DPS, a rappelé l’importance de prendre des mesures rapides et appropriées pour contenir la propagation de cette maladie hautement contagieuse.
Bien que la variole de singe puisse être traitée efficacement, le fait de négliger la maladie peut entraîner des complications graves, voire des décès.
Elle se propage par contact direct avec les fluides corporels d’un animal infecté, généralement des rongeurs ou des primates.
La DPS Sud-Kivu en collaboration avec d’autres autorités sanitaires et organisations internationales, a mis en place des mesures strictes pour contrôler la propagation de la maladie.
Il est essentiel que la population locale collabore étroitement avec les autorités sanitaires en signalant rapidement tout symptôme suspect et en évitant tout contact direct avec des animaux sauvages ou domestiques potentiellement porteurs de la maladie.
Les autorités sanitaires doivent être soutenues par des ressources adéquates pour mener des enquêtes épidémiologiques approfondies, suivre les contacts et fournir des soins médicaux appropriés aux personnes touchées.
Rédaction