À côté des conflits armés et la guerre qui gangrènent la province du Nord-Kivu, existent aussi les conflits fonciers qui mettent mal à l’aise la population de cette partie de la RDC.
Certaines personnes montrant leurs biceps et se croyant intouchables s’approprient illégalement des parcelles et terrains qui ne leur appartiennent pas sans scrupules ni vergognes.
Face à cette situation, plusieurs habitants de la ville et de la province estiment que cela a perduré et qu’il faudrait que les autorités s’y penchent pour trouver une issue favorable.
Me Jimmy Nziali, surnommé avocat du peuple, se dit inquiet du conflit foncier qui oppose Six Betty à Prospère Manzimbaka et Crispin Balume concernant les parcelles enregistrées sous les numéros S.U 83 et 98 se trouvant sur avenue Amont en ville de Goma.
Dans une note de dénonciation faite par ce jeune de la ville de Goma, la raison a été donnée à la partie Six Betty dans le jugement du Tribunal de grande instance de Goma comme vrai propriétaire de ces parcelles en défaveur de la partie Prospère Manzimbaka qui « aurait fabriqué des faux documents » lui reconnaissant comme propriétaire.
D’après notre source, « Me Crispin Balume avait entamé une action en justice sous le RP13 94 contre la partie Six Betty et par conséquent la Cour de cassation qui statuait sur ce dossier, avait rendu son jugement, reconnaissant Crispin Balume comme l’unique propriétaire des dites parcelles.
« Les occupants de ces parcelles se sont en suite, vus être déguerpis en dépit des dépenses engagées pour l’achat des parcelles et de la construction de leurs maisons », écrit-il.
Tout en dénonçant ce qu’il qualifie d’ « escroquerie et mauvais traitements » dont sont victimes les occupants de ces parcelles, Me Jimmy Nziali veut voir certaines autorités judiciaires du Nord-Kivu être sanctionnées car « n’ayant pas joué bien leur rôle en restant neutres dans le dossier ».
Et de renchérir
« Aux autorités administratives et judiciaires à tous les niveaux de faire valoir l’Etat de droit en remettant chacune des parties dans ses droits, protéger les victimes de Mazimpaka afin que la restitution de l’argent et dépenses engagées soit en faveur de ces victimes sans oublier l’arrestation pure et simple de ce fossoyeur Mazimpaka ».
Jonas Kasula