Le processus électoral suit son cours normal en République Démocratique du Congo et en province du Sud-Kivu, dans la partie Est du pays.
Les étincelles de la campagne électorale lancée le dimanche 19 novembre dernier se font voir à l’oeil nu et chaque candidat à la course au pouvoir lance déjà des messages prometteurs aux électeurs pour un congo émergent.
Approché par un reporter de LABEUR INFO, M. Jean Chrysostome Kijana (40 ans), initiateur et Président National de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC et candidat député national dans la circonscription de la ville de Bukavu, pense qu’il est temps pour lui de participer activement à la gestion du pays en mettant en œuvre son expérience de près de 15 ans dans la société civile aux côtés des opprimés.
« Pendant près de 15 ans, j’ai consacré ma vie à défendre les droits de l’homme en général et des marginalisés en particulier. Plusieurs fois, à la première ligne dans les combats pour la défense des droits des citoyens dans tous les domaines de la vie sociale. Notre bilan comme acteur de la société civile est plus qu’élogieux, nos oeuvres et combats parlent d’eux-mêmes. Aucun combat ne nous a dérouté ni découragé. Nombreux se rappellent certainement de certains grands combats que nous avons menés avec abnégation. C’est notamment le dossier Mbobero où, nous avons tenu tête à tout un Président de la République au péril de notre vie pour accompagner et défendre les paysans démunis de Mbobero victimes d’expropriation de leur terre. Combien de fois n’avons-nous pas échappé à des tentatives d’assassinats ? combien de fois n’avons nous pas été arrêté, torturé ?combien de milliers de $ ne nous ont pas été proposés comme corruption pour acheter notre silence et malgré notre pauvreté, nous avons refusé de prendre même un seul rond. Il est temps », a dit J.C Kijana.
Le surnommé « Magufuli de la RDC » se dit déterminé à apporter un changement dans la gestion du pays, selon les attentes de la population.
« Nous pensons avoir le profil et atouts nécessaires pour être un bon élu du peuple. Un élu de proximité et garder notre franc parlé et courage pour la défense des intérêts légitimes des citoyens. Nos priorités seront aussi la poursuite de la lutte contre les inégalités sociales par la promotion d’une justice distributive nationalisée : les richesses de notre pays doivent bénéficier à tous les congolais. Ce combat rentre dans les missions de l’Assemblée nationale qui est l’autorité budgétaire de notre pays. Ceci doit amener à une réduction sensible du train de vie des institutions et à la baisse des salaires des responsables politiques afin de mettre fin aux écarts ahurissants dans les salaires et autres traitements sociaux : il est inadmissible qu’un élu touche 30.000$ et qu’à l’enseignant, on laisse 100$ », a-t-il poursuivi.
Le numéro 149 reste confiant que si les électeurs opèrent un choix en sa faveur, il faudrait de son mieux pour concrétiser sa vision vis-à-vis du peuple congolais.
Patrick MAKIRO