L’année 2021 marque le quinzième anniversaire de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Amka Congo, un mouvement citoyen actif dans l’est du pays dénonce la violation de cette loi fondamentale par les hommes politiques du pays.
Jacques Sinzahera estime que les deux régimes « Kabila et Tshisekedi » n’ont pas favorisé l’application des articles qui concernent le social de la population.
Cet acteur social pense que la classe politique tire le drap de son côté et oublie le peuple congolais.
« Kabila et ses alliés ont violé la constitution. Et aujourd’hui, on le dit parce que Tshisekedi continue dans la violation grave de la Constitution. Quand je parle de la violation grave, je fais allusion à des articles qui lient le peuple à l’Etat, c’est-à-dire le social du peuple. A titre d’exemple, les articles 43 (éducation) et 48 (droit à la vie) de la constitution ne sont pas respectés », déclare-t-il.
Jacques recommande à la classe politique de ne jamais ignorer l’article 5 qui stipule que la souveraineté appartient au peuple congolais.
« Les politiciens ne doivent pas oublier que la souveraineté appartient au peuple congolais conformément à l’article 5 de la Constitution. Aujourd’hui, le peuple est oublié », regrette-t-il.
Pour rappel, l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo a été promulguée en date du 18 février 2006, après son adoption par le peuple congolais par référendum du 18 décembre 2005.
Jonas KASULA depuis Goma