Après avoir interdit à l’ancien premier ministre congolais Matata Ponyo Mapon de quitter le pays la semaine dernière, la dynamique Jeunesse Avec Mapon (JAM) sort de son silence et interroge les lois de la République.
Dans une déclaration faite par son coordonnateur provincial, Baraka Cirhuza, ce samedi 26 février 2022 à Bukavu, ce mouvement déplore les violations des droits civiques que les congolais sont obligés de vivre au cours de ce régime Tshisekedi.
Ce dernier, déplore de voir leur leader Matata Ponyo être victime à mainte reprise des interdictions de sorti au pays et cela dans la violation de certains articles de la constitution du pays, notamment l’article 17 sur le droit à la liberté et 30 de la même constitution qui parle de la liberté de circulation.
«Si défendre le leadership et la bonne gouvernance est un crime coupable d’un traitement cruel, inhumain et dégradant comme on le voit contre Matata Ponyo, que l’on explique clairement au peuple congolais. Une République ne peut pas être gérée comme on peut gérer une boutique privée. Il y a des lois, des droits et devoirs à respecter », Serge Baraka Cirhuza, coordonnateur de la dynamique Jeunesse Avec Mapon.
Et d’ajouter :
« Comment expliquer qu’un homme comme Matata qui a honoré la RDC par son sens du leadership lors de son passage à la primature soit privé de ses droits de circuler pour la seule faute connu de ne pas être pour la politique de l’Union sacrée ? Au-delà de ses droits en tant que sénateur, le professeur Matata doit au-moins bénéficier de ses droits constitutionnels comme tout citoyen. L’article 17 lui garantie le droit à la liberté. L’article 30 lui reconnaît le droit de circuler, de quitter et de revenir sur le territoire national ».
Cette dynamique des jeunes met en cause l’état de droit prôné par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lequel n’est pas effectif, selon eux.
Patrick Makiro