Rédaction Le 12 mai de chaque année, la communauté internationale met un accent sur le métier des infirmiers. Ceci en mémoire du jour de naissance de Florence Ningtingale, celle qui a posé les bases de la profession infirmière contemporaine.
Pour commémorer cette journée, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales, ISTM/Bukavu a tenu ce samedi 21 mai 2022 une conférence scientifique notamment avec des experts dans le domaine de santé, infirmiers en exercice, des étudiants en sciences infirmières et membres du gouvernement provincial.
Au cours de cette conférence tenue sous le lead du nouveau Directeur Général de cette institution, le professeur Christophe Kasigwa Masumbuko, les orateurs sont revenus sur le thème choisi au niveau national pour commémorer cette journée : « leadership et performance organisationnelle des infirmiers en République démocratique du Congo », avec un accent orienté vers les valeurs, normes et modèles de l’exercice de la profession infirmière.
Dans son speech, le Chef des Travaux François Kajiramugabi a brossé le parcours du métier de l’infirmier depuis l’époque coloniale, où la profession d’infirmier était considérée comme l’exécution des tâches subalternes jusqu’aux tâches spécifiques à nos jours.
Cet enseignant a mis à profit cette occasion pour appeler les infirmiers à préserver les valeurs de leur métier. C’est notamment la ponctualité, l’honnêteté afin de rendre un service de qualité aux patients.
À son tour, le Professeur Christophe Kasigwa a appelé les étudiants et autres prestataires de santé à mettre en valeur la formation infirmière pour assurer les soins de qualité aux patients.
« Nous avons célébré cette journée parce que l’ISTM a comme mission de former les infirmiers. Nous devrions montrer qu’on les accompagne dans ce processus de formation. L’infirmier, c’est la première personne qui entre en contact avec le patient lorsqu’il arrive à l’hôpital ou dans une structure sanitaire. Nous demandons aux étudiants d’user de la conscience professionnelle, qu’ils prennent conscience, la vie du patient à l’hôpital dépend d’abord de la prestation de l’infirmier », a déclaré le professeur Christophe Kasigwa.
Patrick MAKIRO
