À l’approche des échéances électorales qui pointent à l’horizon en République Démocratique du Congo d’ici 2023, des femmes politiques de la province du Nord-Kivu intensifient des plaidoyers pour leur considération et valorisation lors de ces scrutins.
Se confiant à labeur.info, madame Zawadi Mangolopa Kavira prétendant candidate aux élections de 2023 craint que les partis politiques n’alignent les femmes faibles pour tout simplement totaliser le 50% homme et 50% femmes et au finish s’accaparer de tout.
« Nous demandons que la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, puisse renforcer les séances de sensibilisation sur ce qui est du vote. Ceci pour montrer aux gens le comportement à adopter sans lequel, des confusions seront un peu partout lors des élections. Cependant, ma crainte est plus grande lorsqu’on nous montre qu’il faut donner la liste qui a 50% femmes et 50% hommes pour ne pas payer la caution. Là, l’avantage n’est pas donné à la femme mais plutôt aux partis politiques parce que les partis vont aligner les femmes pour leur propre intérêt et ça ne va pas vraiment aider les femmes », s’inquiète-t-elle.
En ce qui concerne le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs qui va débuter bientôt en province, Mangolopa appelle toute la population à se faire enrôler massivement pour bien faire le choix aux prochaines élections.
« J’encourage les gens d’aller s’enrôler car c’est très nécessaire. On aura des avantages d’avoir la nouvelle carte d’électeur mais à part ça, la CENI rassure aussi sur l’obtention des pièces d’identités après plusieurs années sans celles-ci », conclut-elle.
À noter que la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, a entamé avec les séances de sensibilisation de la population pour se préparer au processus d’enrôlement qui débute d’ici février 2023.
Jonas KASULA depuis Goma