Aucun décès maternel n’a été enregistré à l’hôpital général de référence de Bagira depuis le début de l’année 2024, a annoncé le comité de direction lors d’un point de presse tenu ce mercredi 24 juillet 2024, en réponse à une lettre adressée au Gouverneur de province par certains individus.
Le comité de direction a vivement réfuté les accusations infondées circulant à son encontre, les qualifiant de propagations malveillantes orchestrées par des détracteurs. “Nous sommes consternés par les allégations mensongères et le harcèlement moral dont nous faisons l’objet. Il est déconcertant de voir sur les réseaux sociaux et d’entendre dans certains médias que notre hôpital est qualifié de mouroir”, a déclaré le comité.
De plus, il a nié catégoriquement toute altercation entre médecins au sein de l’hôpital, affirmant que tous les praticiens sont diplômés de facultés de médecine reconnues par l’État congolais et sont inscrits à l’ordre national des médecins du Congo.
Le comité de direction a appelé les autorités à mener des enquêtes approfondies pour identifier les responsables de cette campagne de dénigrement. Il a également exhorté la population locale à ne pas prêter foi aux diffamations visant à nuire au développement de l’hôpital.
Par ailleurs, le comité a souligné l’engagement sans faille du personnel médical et paramédical qui assure une prise en charge continue des patients, même dans des conditions de travail difficiles, jour et nuit.
Contacté par Labeur Info, le Président de la société civile noyau communal de Bagira a appelé à des actions constructives pour soutenir le développement de l’hôpital. Il a condamné les auteurs de la lettre accusatrice, décrivant leurs allégations comme étant loin de la réalité.
“Plutôt que de détruire, nous devons reconstruire. Nous devons œuvrer ensemble pour le développement de notre hôpital. Plusieurs infrastructures communautaires sont en construction à l’HGR/Bagira, notamment une maternité moderne, une salle des soins intensifs et une salle de néonatologie, suscitant un grand intérêt pour notre établissement”, a déclaré M. Prince Chentwali.
Il convient de noter que ce point de presse a réuni des représentants de tous les services de l’HGR/Bagira, la plupart demandant des poursuites contre les signataires de la lettre pour trouble à l’ordre public et diffamation.
Ignace BONANE