La ville de Goma a de nouveau été le théâtre d’affrontements meurtriers ce jeudi 26 Septembre, opposant les Wazalendo aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). “Ces combats ont causé la mort d’au moins trois personnes et fait une vingtaine de blessés, selon des sources locales”, selon des sources recoupées par le permanent de Labeur Info à Goma.
Les affrontements ont éclaté dans l’après-midi et se sont intensifiés aux abords des camps de déplacés de Mugunga, Lushagala, Sam-Sam et Rusayo, semant la panique parmi les populations déjà fragilisées par la situation sécuritaire instable de la région. Des échanges de tirs nourris ont été signalés, obligeant les résidents à fuir pour échapper à la violence.
Suite à ces événements, “un déplacement massif de la population a été constaté”, alors que de nombreuses familles, déjà déplacées par les conflits précédents, cherchent désormais refuge dans des zones jugées plus sûres. Des scènes de panique ont été observées, les habitants quittant précipitamment les camps avec leurs biens les plus précieux.
Les autorités locales n’ont pas encore publié de déclaration officielle sur ces affrontements, mais des sources sur le terrain rapportent un déploiement accru des forces de sécurité dans la zone. Les raisons exactes de cette altercation entre les Wazalendo et le FDLR restent pour l’instant inconnues.
Ces violences rappellent la fragilité de la situation sécuritaire à Goma et dans ses environs, alors que la ville fait face à une recrudescence des conflits armés. Les organisations humanitaires présentes sur le terrain s’inquiètent des conséquences de cette nouvelle flambée de violence sur les populations déplacées, déjà confrontées à des conditions de vie précaires.
Les observateurs appellent à une intervention rapide des autorités pour ramener le calme et assurer la sécurité des civils pris au piège de ces affrontements.
Dossier à suivre.