Le dimanche 20 octobre 2024, le mouvement ATD Quart Monde a célébré la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté à Bukavu, mettant l’accent sur la maltraitance institutionnelle, une journée commémorée chaque année le 17 octobre.
À travers des scénettes poignantes et des poèmes émouvants, les enfants Taporri ont dénoncé les injustices subies par les personnes en situation de pauvreté dans différentes régions de la RDC, portant ainsi atteinte à leur dignité.
Bruno Dabout, délégué général d’ATD Quart Monde RDC, a souligné que la pauvreté ne se limite pas à un manque de moyens matériels : « C’est aussi la contribution non reconnue des communautés pauvres et la manière dont elles sont dénigrées par les institutions. » Il a appelé à un engagement collectif pour transformer les institutions de l’intérieur.
Le député provincial Didier Katembera a promis de soutenir cette lutte en initiant des actions parlementaires au cours de la législature en cours.
Comment mettre fin à l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces maltraitances ? Quelles solutions concrètes peuvent être mises en œuvre pour garantir les droits des personnes les plus vulnérables ? ATD Quart Monde, en collaboration avec d’autres acteurs de la société civile, des jeunes et des femmes, continue de chercher des réponses à ces questions.
La maltraitance sociale et la maltraitance institutionnelle interagissent et s’amplifient mutuellement, alimentant cette violence à double tranchant qui aggrave l’injustice, notamment à l’égard des personnes déjà confrontées à d’autres formes de discrimination, telles que le genre, l’orientation sexuelle, l’origine ou l’appartenance ethnique.
Patrick MAKIRO