Les services de l’État chargés de recouvrer les taxes et impôts sont invités à ne pas imposer de taxes aux nouveaux bénéficiaires du projet de résilience communautaire en éducation formelle et non formelle dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu. Ce message a été délivré par Léon Musagi Mukambilwa, Directeur Provincial de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté ad intérim et leader du programme de résilience en éducation, lors de la distribution de kits à 109 apprenants encadrés dans différents centres.
« À Kabare, en partant de Miti, en passant par Kavumu jusqu’à Katana, nous avons 109 apprenants encadrés dans des centres et ateliers professionnels. Il existe des filières de coupe et couture, d’ajustage, de menuiserie, de maçonnerie et de mécanique. Les apprenants des filières de trois mois ont reçu leurs kits. Nous avons finalisé la distribution des kits de réinsertion socioprofessionnelle. À Kavumu et Katana, une nouvelle filière a été ajoutée, celle de meunier, pour laquelle les apprenants attendent encore leurs kits, qui seront distribués sous peu », a-t-il précisé.
Il demande aux bénéficiaires de préserver soigneusement les kits reçus, car ils sont destinés à leur autonomisation et à leur prise en charge. Il appelle également les services de l’État à ne pas taxer ces jeunes et à leur accorder au moins trois ans pour consolider leurs activités, qui relèvent des petites et moyennes entreprises.
De son côté, Catherine Balemba Cijanga a remercié l’implication du Chef de l’État Félix Tshisekedi et a promis de soutenir l’UNICEF pour atteindre d’autres sites.
« Depuis jeudi, nous avons officiellement lancé l’encadrement des enfants vulnérables, des filles-mères et des enfants démunis. Nous exprimons notre gratitude, en tant que gouvernement provincial, envers notre partenaire UNICEF, qui nous accompagne constamment. Nous nous engageons à accompagner notre partenaire pour toucher davantage de sites et d’autres enfants vulnérables. Ces objets deviennent leurs “parents”, ceux qui les soutiendront ; nous les exhortons à bien utiliser ces biens comme de bons pères et mères de famille afin qu’ils leur soient bénéfiques ainsi qu’à la communauté. »
Ushindi Kayeye Isaac, habitant de Katana et bénéficiaire des outils d’ajustage, a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement provincial et son partenaire UNICEF.
« Il remercie le gouvernement provincial et son partenaire UNICEF pour avoir pensé aux personnes qui n’ont pas eu la chance d’étudier et pour leur avoir permis de bénéficier de ce programme, qui est une bénédiction pour eux, et qui leur offre une opportunité d’autonomie », a-t-il déclaré.
Il sollicite l’élargissement du projet à d’autres membres de la communauté dans le besoin, afin qu’ils puissent aussi apprendre ces métiers.
Il estime que grâce à cette formation, il n’aura plus besoin de quémander de la nourriture ni d’huile pour ses besoins personnels.
La première phase du projet de résilience communautaire en éducation formelle et non formelle dans la province du Sud-Kivu a permis l’encadrement et la réinsertion sociale de 4 005 jeunes et adolescents vulnérables.