Le gouvernement provincial du Sud-Kivu vient de renforcer les mesures d’assainissement et de gestion rationnelle des déchets. Une obligation stricte relative à la gestion rationnelle des déchets doit désormais être respectée par toutes les installations classées, entreprises commerciales, établissements publics et privés, ainsi que par tous les ménages de la province.
Dans une note circulaire, Maître Luganywa Bashizi Didier Kabi, porte-parole du gouvernement, explique que cette gestion rationnelle passe par la mise en place de poubelles avec tri et séparation des déchets dans toutes les installations classées.
Il indique également que cette décision a été prise conformément à la loi n°11/009 du 9 juillet 2011 portant sur les principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, ainsi qu’au décret du 25 novembre 2013 relatif à la gestion des déchets au Sud-Kivu.
« En application des dispositions des articles 1, 2, 3 et 4 de l’édit précité, un moratoire d’un mois est accordé aux concernés pour se conformer aux exigences suivantes : tri et/ou séparation des déchets en trois catégories : déchets biodégradables, déchets plastiques, et déchets en verre et autres déchets non biodégradables. Il est également requis de s’abonner à un service public d’assainissement, de ne pas entreposer de matériaux de construction sur la voie publique et d’éviter l’abandon des épaves de véhicules sur la voie publique. »
Il est important de noter que la province du Sud-Kivu fait face à un grave problème de déchets plastiques non biodégradables, ce qui a un impact négatif sur l’assainissement de la province.
Pour plusieurs observateurs, si cette mesure est respectée, la province du Sud-Kivu pourrait contribuer efficacement à la lutte contre plusieurs phénomènes, notamment les inondations, les bouchages de caniveaux, etc.
Abiud Olinde