Rédaction Le professeur Espoir Bisimwa Basengere plaide pour un appui en faveur des recherches scientifiques sur la striure et la mosaïque africaine du manioc, le wilt bactérien sur les bananiers, et sur la chenille légionnaire.
Dans un entretien avec labeur.info ce 09 février 2021, cet ingénieur agronome estime que si les universités et instituts supérieurs bénéficient d’un financement pour les recherches sur les maladies des plantes, celles-ci peuvent être vaincues.
« Les maladies des plantes dans la sous-région de Grand-lac sont curables. Il faut que l’on aprofondisse des recherches sur celles-ci pour les éradiquer. Malheureusement, les universités et centres de recherche sont limités par les moyens », a indiqué le secrétaire général académique de l’Institut Supérieur de Développement Rural, ISDR/Bukavu.
Les maladies des plantes attaquent les bananiers et les maniocs dans plusieurs territoires de la province du Sud-Kivu. C’est notamment dans les territoires de Kalehe, de Kabare, d’Idjwi et celui de Walungu.
Des hectares sont dévastés par ce virus qui aménuise les efforts des cultivateurs et des paysans. Cette situation est à la base de l’insécurité alimentaire dont les enfants sont les plus victimes, avec un taux de plus de cinquante pourcent d’enfants qui souffrent de l’insécurité alimentaire en province.
« Aux grands maux des grands remèdes », dit-on.
L’expert en maladie des plantes et consultant dans des Organisations non-gouvernementales internationales et locales, Espoir Bisimwa Basengere appelle l’Etat à s’intéresser de cette calamité, avant que le Sud-Kivu ne dépende complètement de l’extérieur.
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