Il y a des histoires d’amour qui naissent dans les salons feutrés ou les restaurants, d’autres dans les couloirs d’université ou les bureaux. Et puis, il y a celles qui surgissent là où l’on s’y attend le moins : sur un trottoir, sous un soleil accablant, au détour d’une rue animée. C’est sur l’avenue Mbaki que s’est écrite, presque par surprise, la première page d’une idylle qui allait unir deux âmes liées par la même initiale : Ignace BONANE et Inès LWANWA.

Tout commence un week-end ordinaire de l’année 2020 vers 12h49′. Ignace, entouré d’amis, partage rires, verres, projets et conversations légères dans l’ambiance conviviale si caractéristique de Bukavu.

Rien ne laissait présager que ce jour marquerait un tournant décisif dans sa vie. Soudain, une jeune fille passe. Belle, jolie, gracieuse, le sourire éclatant. Elle s’appelle Inès.

Elle marche simplement, sans se douter qu’un simple pas allait changer le cours de son existence. Ses amis, taquins, lancent une provocation pleine d’humour : « qui osera se jeter à l’eau ? » Ignace, sans hésiter, se lève. C’est ainsi qu’est né celui que ses proches surnomment désormais, non sans amusement, « l’homme qui drague sur la route ».

Il court après elle, depuis l’avenue Mbaki jusqu’à l’avenue Kasaï 2, le long des marches de l’escalier qui relie les deux avenues (escalier Kaningu). Il s’approche, lui serre la main et, avec une audace teintée de sincérité, lui dit : « Moi, c’est Ignace. Je t’ai vue passer, et ta beauté m’a captivé. Je suis venu t’avouer que je t’aime ».

Une déclaration si soudaine, si inattendue, qu’Inès en reste presque figée. Ce genre de scène, elle ne l’avait rencontrée que dans les films ou les romans, jamais dans les rues de Bukavu. Mais Ignace, attentif, capte son trouble et adoucit ses mots : « Je comprends que c’est difficile d’entendre cela ainsi. Alors donne-moi ton numéro … Je t’écrirai, et nous laisserons l’histoire s’écrire ». Elle hésite. Mais quelque chose dans son regard, sa voix, sa manière d’être, l’apaise. Elle cède. Et voilà qu’Ignace, à ce moment-là, n’a pas son téléphone : il l’a laissé à la charge.

Qu’importe, il interpelle un écolier qui revenait des cours, demande un bout de papier et un stylo, et inscrit soigneusement le numéro. Le destin venait de tracer sa première ligne. Ses amis, eux, n’y croyaient pas vraiment. Ils se souvenaient de ce bout de papier, persuadés qu’il finirait perdu ou qu’Inès avait donné un faux numéro. Mais le hasard, déjà dompté par le courage, en avait décidé autrement.

Arrivée chez elle, Inès ne garde pas le secret : elle raconte aussitôt la scène à ses sœurs et à sa mère, encore étonnée de cette rencontre digne d’une fiction.

Une histoire qui prend son temps

Si la rencontre fut soudaine, la relation, elle, s’est construite pas à pas. Inès n’était pas habituée à ce genre de coup de foudre. Pour elle, ces élans appartenaient à l’imaginaire. Ignace dut gagner sa place, prouver que son audace n’était pas qu’un jeu, mais le signe d’un engagement sincère. Les débuts ne furent pas simples.

La moindre incompréhension menaçait de tout ébranler, et ce pendant des années. Mais comme l’écrivait Amélie Nothomb : « le destin se moque de la logique humaine ». Et leur destin, à eux, a choisi de s’épanouir doucement, avec patience et profondeur.

Cinq ans plus tard, Ignace et Inès sont devenus des complices, des amis, des partenaires, des amoureux véritables. Inès confie avec émotion : « notre relation est une bénédiction. Depuis que j’ai rencontré Ignace, sa présence rend chaque jour extraordinaire. Pour moi, c’est une grâce d’aimer et d’être aimée avec autant de sincérité ».

De la rencontre à l’alliance

Le fils de BONANE KAHENE et de Léonie NSIMIRE, et la fille de Pascal LWANWA et d’Euphrasie, s’apprêtent aujourd’hui à sceller leur amour. Leur parcours amoureux se conclut par une série de célébrations empreintes de tradition et de foi.

Tout commence le 29 septembre 2025 avec la remise officielle de la dot au domicile familial d’Inès. Viendra ensuite le 1er octobre, le mariage civil, où ils déposeront symboliquement leurs attestations de célibat, scellant légalement leur union.

Le 03 octobre 2025, enfin, Ignace A. BONANE et Inès K. LWANWA vivront le jour prophétisé par le Psaume 118, verset 24 : « voici le jour que l’Éternel a fait : qu’il soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! »

À 11 heures, la Cathédrale Notre Dame d’Ibanda résonnera de leurs vœux sacrés, avant que la soirée dansante ne vienne célébrer leur union avec famille, amis et proches.

« Une relation, c’est comme un feu de camp : il faut l’alimenter pour qu’il réchauffe longtemps », dit la sagesse africaine. C’est pourquoi votre soutien, moral comme matériel, comptera pour que ce mariage soit à la hauteur de l’amour qui l’inspire.

La rédaction de LABEUR.INFO adresse au couple Ignace et Inès ses vœux les plus sincères : abondance de bénédictions, bonheur intarissable et une descendance épanouie.

Frédéric BAGALWA

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des actualités récentes. Restons informés !

Publications Similaires

Labeur.info est un média en ligne spécialisé dans la publication en temps réel, des informations vraies, vérifiées et vérifiables de la RDC en particulier et de l’international en général. Il se démarque par son caractère impartial et par la diversité des informations qu’il traite.

NOS ADRESSES

Copyright © 2025 Labeur Info – Informer, Former et Divertir