Rédaction Une ambiance fervente a régné ce samedi 22 novembre 2025 à la cathédrale de Bukavu où les choristes issus des doyennés de Bukavu 1, Bukavu 2, ainsi que de la paroisse de Nyantende, ont célébré avec joie leur jubilé couplé à la fête liturgique de Sainte Cécile, patronne des musiciens.
La messe jubilaire, point culminant de la célébration, a été présidée par l’abbé Jean-Claude CIZA, Directeur du Centre Diocésain de Pastorale Catéchétique et Liturgique (CDPCL), qui a souligné dans son homélie l’importance du chant sacré dans la liturgie.
Il a rendu hommage aux choristes pour leur disponibilité au service de Dieu à travers la musique : « Vous êtes les instruments vivants de la Parole chantée. Par vos voix, vous touchez les cœurs et préparez les fidèles à rencontrer Dieu dans la prière. »
Le célébrant a encouragé les choristes à cultiver l’humilité, la discipline liturgique et la formation continue, tout en rappelant que chanter pour le Seigneur est une mission noble et exigeante qui nécessite foi, engagement et compétence.
En marge de cette célébration, l’abbé Frédéric BALYAHAMWABO responsable de la sous-commission diocésaine de musique sacrée, a dressé un tableau des défis rencontrés dans l’encadrement des chorales à travers l’archidiocèse.
Il a évoqué la difficulté d’unifier les pratiques musicales liturgiques dans les paroisses, faute d’une pastorale commune structurée :« Nous avons besoin d’avoir les mêmes orientations dans toutes les paroisses. Pour cela, nous avons initié des formations pour les délégués choraux, mais l’un des obstacles majeurs reste le financement ».
Il a plaidé pour un soutien local durable, en invitant les fidèles et bienfaiteurs à s’impliquer activement dans l’accompagnement des activités musicales de l’Église : « Nous ne devons plus dépendre des aides extérieures. C’est notre Église, notre liturgie, nos chants ».
Les choristes, habillés en tenues liturgiques colorées, ont marqué la messe par des chants variés, puisé dans le répertoire traditionnel et contemporain, exprimant la richesse et la diversité musicale du diocèse.
Benjamin MUKANIRE
