L’humanité célèbre ce lundi 03 mai 2021 la journée mondiale de la liberté de la presse. Contacté par la rédaction du magazine en ligne labeur.info, l’éditeur du média en ligne laplumerdc.net rappelle au Chef de l’Etat sa promesse de campagne, celle de faire des médias un véritable quatrième pouvoir.
Jeannot Kalenga, dénonce la persistance des atteintes à la liberté de la presse, plus de deux ans, après la prestation de serment par l’actuel Chef de l’Etat.
« Lors de sa prise des fonctions à la magistrature suprême, le président de la république Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait promis, devant la face du monde, qu’il serait aux côtés des journalistes pour motif que la presse est un des moteurs essentiels de la venue de l’Etat de droit dans ce pays. Deux ans après, selon les rapports de plusieurs plateformes œuvrant dans la promotion et la défense des droits des journalistes, il s’observe une certaine léthargie de la part de certains services sous le mandat du cinquième président de la RDC. Des confrères interpellés, d’autres arrêtés au motif d’avoir touché les matières sensibles à l’intégrité du territoire national », regrette-t-il.
Journaliste depuis une dizaine d’années, Jeannot Kalenga pense que l’intervention du Chef de l’Etat est indispensable pour l’effectivité de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
« Face à ce tableau qui de plus en plus risque d’être peint à une asphyxie de la liberté de la presse, à l’occasion de cette journée nous dédiée nous en tant que journaliste professionnel, personnellement, je rappelle au Chef de l’Etat de n’oublier sa promesse de faire de la presse le véritable quatrième pouvoir », insiste-t-il.
Pour rappel, dans son rapport de monitoring intitulé : « le bilan inquiétant de Tshisekedi sur la presse », l’organisation Journaliste en danger, JED, avait documenté près d’une centaine de cas d’attaques diverses contre les journalistes et médias dont le cas d’un journaliste assassiné au Nord-ouest du pays sous l’ère Tshisekedi.
Rédaction