Rédaction La Nouvelle Dynamique de la société civile NDSCI annonce la tenue d’une marche pacifique ce samedi 22 mai 2021 pour dénoncer les propos négationnistes et les insultes contre le prix Nobel de la Paix Dr Denis Mukwege par le président rwandais Paul Kagame dans une interview qu’il a accordée à France 24 et à la RFI ce lundi 17 mai 2021, à Paris en marge du sommet de Paris.
Dans un communiqué de presse rendu publique ce mercredi 19 mai 2021, la nouvelle dynamique de la société civile condamne les propos négationnistes du président Paul Kagame et son régime ainsi que les menaces contre la société civile congolaise dont celles contre le Dr Denis Mukwege qui milite pour la Justice et la Paix en Rdc.
Dans ce même communiqué la NDSCI rappelle au président rwandais que « de la même manière qu’il est jaloux de l’histoire de son pays et refuse toute négation du génocide qu’a connu son pays, le Rwanda, c’est de cette même manière que le peuple congolais lui interdit la négation du génocide et crimes contre les congolais », lit-on dans ce communiqué.
Cette structure citoyenne condamne et désapprouve le silence du gouvernement congolais face aux multiples provocations du régime Rwandais et la négation des crimes subis par les millions de victimes congolaises.
Elle invite la RDC à soutenir les initiatives tendant à la création d’un tribunal pénal international pour juger les crimes graves subis et restés longtemps impunis.
Pour ce faire la NDSCI annonce le lancement d’une série d’actions citoyennes de grande envergure dont une marche pacifique et sit-in aux postes frontaliers avec le Rwanda le mercredi 26 mai 2021.
Elle invite l’ensemble du peuple congolais à se lever pour lutter en faveur de sa dignité et le convie à participer massivement à ces différentes manifestations.
Pour rappel, en date du lundi 17 mai 2021, le président rwandais a déclaré à Paris que le rapport mapping est politisé. Il a estimé que « le docteur Mukwe représente des puissances que l’on ne voit pas. On lui donne le prix Nobel, puis on lui dit ce qu’il faut faire ».
Christian KAHASHA
