Décrété depuis le mois de mai dernier par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour mettre fin à l’activisme des groupes armés qui sèment désolation au sein des populations civiles qui habitent le Nord-Kivu et l’Ituri, l’état de siège, fait partie des sujets qui divisent actuellement le Chef de l’Etat et le président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, Ecidé, Martin Fayulu Madidi.
Selon ce candidat malheureux à la présidentielle de 2018, cette mesure a été prise dans le seul but de restreindre les libertés individuelles.
« … Pour restreindre davantage les libertés individuelles, un état de siège sans planification a été décrété en Ituri et au Nord-Kivu », a-t-il déclaré dans son adresse au peuple congolais à l’occasion du 61ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.
Certes, le Chef de l’Etat ne partage pas ce point de vue. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pense que l’état siège est apprécié à l’unanimité par le peuple congolais.
« J’ai proclamé en date du 3 mai 2021, l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Mesure qui, du reste, est unanimement appréciée par notre peuple, qui laisse entrevoir une voie de sortie salutaire aux maux et à la gangrène qui se sont ancrés dans ces zones au grand dam de nos populations », a déclaré le Chef de l’Etat mercredi 30 juin 2021 depuis Goma dans la province du Nord-Kivu, où il séjourne actuellement.
Des observateurs avérés quant à eux, estiment qu’il ne suffit pas de prendre des telles mesures. Ils pensent qu’il faut des résultats.
« Près de deux mois depuis l’état de siège. Les populations civiles continuent d’être tuées et massacrées dans des provinces censées êtres sous état de siège », a laissé entendre un analyste politique qui s’est confié à labeur.info.
Pour rappel, c’est depuis le 6 mai dernier que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont en état de siège sur décision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ignace BONANE