Environ cinquante leaders des organisations des jeunes de la province du Sud-Kivu participent depuis ce jeudi 08 juillet 2021 à un atelier de formation sur le leadership, le mentorat et le plaidoyer sensible au genre. L’objectif de ces assises est de renforcer les capacités des participants afin qu’ils intègrent dans leurs plaidoyers des notions de leadership et de genre.
Durant trois jours, soit du 08 au 10 juillet 2021, ces jeunes vont développer des thèmes relatifs à l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer et de communication capable de tenir en compte la dimension genre.
Selon Judith Maroy, directrice exécutive de l’Association Sans But Lucratif La Prunelle, cet atelier se veut d’amener les leaders des organisations des jeunes à améliorer leur stratégie de communication pour espérer participer dans des instances de prise des décisions.
« … On sait tous la contribution de la communication dans ce que l’on fait et surtout dans ce que l’on veut devenir. C’est pourquoi dans trois jours, on veut renforcer la capacité de ces jeunes afin de les amener à développer une sensibilité au genre dans toutes leurs activités et communications », a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre.
« Les Jeunes doivent éviter des communications discriminatoires en voyant le bon côté de la femme. Dans la plus part des organisations des jeunes, on y trouvait que des garçons comme si des jeunes filles n’existaient pas. A travers cette formation, on veut aussi les inciter à la sensibilité au genre dans tout ce qu’ils font comme leaders », renchérit Madame Judith Maroy.
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Dans son mot d’ouverture, le vice-président de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, Norbert Yabe Ntaitunda Bisimwa, a insisté sur les rôles que les jeunes sont appelés à jouer dans le développement de ce pays.
« Que ces jeunes s’arment des qualités et valeurs pour espérer accéder à des postes de prise des décisions. Ils doivent être l’exemple des autres jeunes. Ils doivent combattre les antivaleurs et aller au-delà de ce que nous avons pu faire. C’est-à-dire qu’ils doivent soutenir toutes les actions tendant à éradiquer la corruption par exemple et toute autre antivaleur. Les jeunes doivent etre porteurs des valeurs dont nous avons besoin pour que le pays puisse avancer », a-t-il recommandé aux participants.
Précisons que ces assises se tiennent dans le cadre du projet Tufaulu Pamoja, financé par l’ambassade de la Suède, à travers CAFOD, et exécuté par La Prunelle asbl.
Ignace BONANE