Il s’observe ce dernier temps la recrudescence d’embouteillages dans plusieurs coins de la ville de Bukavu, une situation qui perturbe la circulation surtout pendant les heures vespérales.
Sur le boulevard Patrice Emery Lumumba, par exemple, la circulation est bloquée très souvent au niveau de Feu-rouge, Nyawera et vers le rondpoint Mobil.
La même situation s’observe à la place de l’indépendance et à l’hôpital général sur la route Bagira. A l’essence major vangu et sur la route Kibonge pour ne citer que cela.
Cette situation pénalise les conducteurs qui font le transport en commun sur ces différents tronçons, mais aussi les habitants qui doivent regagner leurs domiciles et pour différentes autres courses.
Pour certains observateurs, le mauvais état dans lequel se trouvent les routes secondaires ne permet pas aux conducteurs de les fréquenter comme route de déviation en cas d’embouteillages.
C’est le cas du mouvement citoyen OBAPG qui déplore cette situation et appelle les autorités à s’y investir dans l’urgence afin de soulager la population qui en est victime.
Amos Bisimwa, militant de ce mouvement regrette la léthargie avec laquelle cette question est prise par la les autorités sensées la régler. Il réitère son vœu de voir ces routes réhabilitées et entretenues.
« Nous déplorons l’état dans lequel se trouve plusieurs routes secondaires de la ville. Ceci est le résultat d’être dirigé par des personnes qui n’avaient jamais rêvé occuper des postes de responsabilité qu’ils assument aujourd’hui. Cela nous affecte mais en ce qui nous concerne, demandons aux autorités de réhabiliter dans l’urgence les routes secondaires de la ville en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations régaliennes », dit Amos Bisimwa.
Notons que les routes secondaires en délabrement très avancées sont le tronçon industriel-route d’Uvira, route d’Uvira rond point ISP, le tronçon essence-marché central de Kadutu, la route allant de la mairie jusqu’à la place Munzihirwa en passant par athénée d’Ibanda pour ne citer que celles-là.
Frédéric BAGALWA