Le député national Josué Mufula déplore la situation sociopolitique qui prévaut actuellement au pays. Aux côtés de ses pairs du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle, cet élu de la ville de Goma crie haut et fort ce qu’il qualifie « d’acharnement et d’escroquerie de l’épargne du peuple congolais ».
Au sujet du registre des appareils mobiles, RAM, qui fait débat, Josué Mufula dit ne pas comprendre comment cette question persiste, cela au sacrifice du peuple congolais.
« Il était prévu que le conseil des ministres du vendredi 15 octobre puisse statuer sur la taxe RAM et supprimer cette escroquerie de l’épargne de la population, malheureusement ils persistent et s’obstinent. On ne peut pas accepter ces genres de méthodes dictatoriales car nous en avons marre », s’exprime-t-il.
Au sujet de la validation à la tête de la commission électorale nationale indépendante, CENI, de Denis Kadima, Mufula Josué insiste et indique que sa plateforme ne peut pas cautionner cette histoire qui, selon lui, consiste à marcher sur le peuple congolais.
« Nous ne pouvons pas cautionner cette histoire de la CENI en violation des textes légaux. Il y’a un consensus, on continue à marcher sur le peuple congolais de la manière qu’on nous a imposé la taxe RAM », conclu Mufula.
Faisant débat sur toute l’étendue du territoire national, la taxe dite RAM fait un tollé dans presque toute la classe politique en RDC.
Combiné par la validation de Denis Kadima à la tête de la Ceni, le Front Commun pour le Congo de l’ex président Joseph Kabila qui se dit être aux côtés de la population, veut d’abord voir le ministre Kibasa, initiateur de cette taxe, démissionner et n’est pas pret à cautionner l’enterinement de Kadima à la tête de la CENI.
Jonas KASULA