Rédaction Le président de la République Démocratique du Congo est appelé à convoquer toute la classe politique du pays comme ce fut le cas en 2009 pour réfléchir sur des stratégies à mettre en application pour endiguer l’insécurité qui prévaut dans toute la partie est du pays. Cet appel est de Patrick Mundeke, conseiller de Moïse Katumbi en matière de la jeunesse, en réaction à des affrontements signalés dans le territoire de Rutshuru.
Selon ce proche du Chairman, l’état de siège, proclamé par le Chef de l’Etat depuis plusieurs mois, a montré ses limites.
Il pense qu’un dialogue entre tous les acteurs politiques est salutaire pour trouver ensemble la solution à ces problèmes d’insécurité devenus récurrents à l’est de la RDC.
«Comme acteurs politiques, nous sommes tous obligés de nous mettre ensemble pour trouver des solutions à des problèmes d’insécurité à l’est du pays. L’état de siège a montré ses limites. Les opérations, les régiments, etc. ont montré leurs limites. Je suggères avec toute modestie que Félix-Antoine Tshisekedi prenne le courage de convoquer la classe politique congolaise comme en 2009 pendant la conférence de paix de Goma pour qu’ensemble, comme une nation, nous essayons de réfléchir sur ce qu’on peut faire pour endiguer l’insécurité”, indique-t-il.
Patrick Mundeke pense que les problèmes se situent à plusieurs niveaux.
“Ce n’est pas que je critique les uns et les autres. Nous constatons, plutôt qu’il y’a un problème à plusieurs niveaux et nous pensons qu’il est important, comme une nation, de nous asseoir pour réfléchir encore une fois sur ce que nous pouvons faire pour le Congo », propose-t-il.
Signalons que c’est depuis la nuit du dimanche 07 novembre que la situation sécuritaire est préoccupante dans le groupement Jomba en territoire de Rutshuru. À la base, des miliciens assimilés aux éléments M23 ont signé une incursion dans cette partie de la province du Nord-Kivu occasionnant des déplacements massifs de la population locale.
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Dans la communication du gouvernement congolais de ce mardi, un calme précaire règne dans les localités qui ont été occupées par ces miliciens et un retour progressif de la population qui était en déplacement serait visible dans ces entités.
Jonas KASULA depuis Goma
