Après la réouverture ce lundi 08 novembre 2021 du procès mettant en cause l’ex-premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, le réseau Jeunesse avec Mapon, JAM en sigle, est préoccupé par cette affaire et affirme resté aux aguets.
Dans une interview accordée à LABEUR.INFO ce mardi 09 novembre 2021, Serge Baraka Cirhuza, président de ce réseau, veut voir la justice rester sur la ligne droite de l’indépendance pour l’aboutissement heureux de ce procès.
« Nous avons soif de voir la justice congolaise laver son honneur et prouver son indépendance et sa non instrumentalisation politique. L’ouverture de ce procès historique est une nouvelle chance offerte à la justice de regagner sa confiance aux yeux du peuple qui suit de près ce dossier », a laissé entendre Serge Baraka.
Il reste convaincu de l’innocence du sénateur Matata Ponyo et croit en son acquittement pure et simple.
« En suivant les manœuvres de la Cour constitutionnelle dans ce procès, on voit clairement que Mapon n’y est pour rien. Étant donné que seule la justice élève une nation, nous espérons que le pouvoir judiciaire pourra aider le pays à éviter des conflits inutiles qui fragilisent la cohésion nationale d’un peuple déjà fragilisé par la médiocrité, la mauvaise gouvernance et surtout le manque du leadership », conclut-il.
Précisons que Matata Ponyo a comparu libre aux côtés de Patrice Kitebi, ancien ministre délégué aux finances au moment des faits et d’un ressortissant Sud-Africain Grobler Christo, présenté comme gérant d’une société Sud-Africaine, tous soupçonnés dans le dossier de détournement des fonds publics destinés au Parc agro-industriel de Bukangalonzo.
Lors de la séance du lundi 08 novembre 2021, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba a déclaré que l’affaire a été mise en délibéré et les juges se prononceront sur leur compétence lors de la prochaine audience, prévue le 15 novembre prochain.
Patrick MAKIRO