Les agents de la police d’assainissement commis à l’application de la mesure interdisant les marchés pirates dans la ville de Bukavu, poursuivent la chasse aux petits commerçants qui étalent leurs marchandises les longs des artères principales dans la commune d’Ibanda. Dans ce marathon, certains revendeurs dénoncent ce qu’ils qualifient de tracasseries policières.
Au cours d’un entretien avec certains de ces vendeurs, ils s’indignent de la manière dont ces agents de la police exercent leur mission. Ils sollicitent de l’aide des autorités à tous les niveaux pour trouver une solution adéquate à ce problème.
« Des éléments de l’ordre sillonnent à pieds et d’autres abord d’un véhicule pour évacuer les vendeurs qui étalent leurs marchandises le long des routes. Ces derniers ravissent et extorquent nos marchandises », a laissé entendre une vendeuse des tomates.
Face à ces dérapages, souvent observés, dans le chef de ces éléments de l’ordre, nombreux sont ceux qui pensent que ces éléments devraient éviter de s’adonner à ces pratiques qui conduisent souvent à des pertes énormes.
Certains observateurs estiment que pour réussir le pari des marchés pirates dans la ville de Bukavu, l’on devrait construire des marchés capables d’abriter tous ces revendeurs.
Pour rappel, c’est depuis 2014 que le Maire de la ville de Bukavu, à l’époque, avait pris un arrêté portant interdiction d’étaler des marchandises dans des marchés dits pirates dans la ville de Bukavu.
Christian KAHASHA