La fondation philanthropique Minja en collaboration avec la Monusco a lancé à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, une série de formations en faveur des acteurs multisectoriels. Parmi eux, des journalistes, artistes (toutes tendances confondues), acteurs politiques, défenseurs des droits de l’homme, mouvements citoyens et étudiants.
Pour ce mercredi 3 avril 2024, il a été question de sensibiliser ces différentes couches sociales sur la lutte contre la désinformation et les discours de haine dans les communautés.
Des orateurs constitués des enseignants d’histoire, politique administrative, activistes des droits de l’homme et opérateurs culturels sont revenus sur l’origine des discours de haine, comment sont-ils propagés et les stratégies pour freiner cette hémorragie dont les jeunes sont les plus victimes.
Parmi les mécanismes pour lutter contre les discours de haine, lesquels ont été révélés par l’orateur Merci Nugya Frédéric qui est aussi Assistant à l’Université Officielle de Bukavu, on note : la responsabilité de l’Etat, les valeurs patriotiques à travers la socialisation politique, le combat contre l’impunité et la cohésion sociale.
Pour ce qui est des nouvelles stratégies pour détecter les fack-news, Mado Sakaji Nikomba, assistante à l’information de la Monusco, a appelé les parties prenantes à user 9 clés pour avoir le réflexe face à une information douteuse, pour distinguer le vrai du faux.
Il s’agit notamment : “vérification de la source d’information, analyser les informations de manière critique, se méfier des titres sensationnistes, garder un esprit critique en tout temps, s’éduquer sur la désinformation, sensibiliser son entourage sur les enjeux désinformation, diversifier les sources de l’information, vérifier le fait avant de partager et signaler les informations trompeuses.
Patrick MAKIRO
