Début à Bukavu ce vendredi 6 mai 2022 de la cinquième édition du festival de paix “happy summer”. Un festival visant à ramener la paix dans l’espace Grand-Kivu et au Sud-Kivu en particulier.
Pour ce vendredi, la jeunesse de la ville de Bukavu, en majorité des artistes, a été réunie à travers une conférence débat tenue à l’Institut français.
Avec comme thème, « la paix au grand Kivu ; quel rôle pour les artistes ? », les intervenants ont, tour à tour, outillé les participants sur rôle que doivent jouer les artistes pour l’avènement de la paix au Kivu et au Sud-Kivu en particulier.
A en croire les organisateurs de cette activité, c’était une occasion de faire découvrir au public l’importance de l’intervention des artistes dans la restauration de la paix à travers le message que transmet leur art.
« Comme vous le savez, le thème pour cette édition c’est la paix au Grand Kivu ; quel rôle pour les artistes. D’où, nous comme organisateurs, avons trouvé important d’inviter les artistes pour nous parler du rôle de l’artiste pour l’avènement de la paix au Sud-Kivu. C’est pourquoi vous avez vu les intervenants dont monsieur Moise Makangara, qui est journaliste et artiste mais aussi consultant à la fondation Panzi, nous peindre un tableau qui retrace l’état de lieu de tout ce qu’on a déjà eu comme conflit les années passées. Joyeux Bin Kabodjo qui est humoriste et directeur artistique ECKA a essayé de démontrer l’étendue de la liberté d’expression des artistes et la limite qu’ils ont. Et le chef des travaux Gervais Chirhalwira qui nous a dit depuis plusieurs années jusqu’à nos jours quel a été l’apport des artistes pour l’instauration de la paix », a déclaré M. Gamaliel Mugisho, chargé de programme au sein du comité organisateur de ce festival de paix.
A noter que pour la suite de Happy Summer, il y’aura deux jours de divertissement et cohésion sociale, soit samedi 7 et dimanche 8 mai à l’hôtel La Roche et un apostolat clôturera ce festival le dimanche 15 mai où les organisateurs iront assister les enfants orphelins encadrés au centre dit chez Giovani.
Ce festival est organisé avec l’appui des différents partenaires parmi lesquels, la fondation Serge Bahati et l’institut français de Bukavu.
Frédéric BAGALWA
