Comme initialement prévu, des membres du mouvement international Agir Tous pour le Développement (ATD Quart Monde) de la République Démocratique du Congo se sont déployés dans l’avant midi du samedi 20 janvier 2024 sur le site de l’Institut supérieur de Développement Rural (ISDR-Bukavu).
Sur la coline de l’ISDR, les membres de l’ATD accompagné par la Société Civile environnementale et Agro-rurale du congo, la coordination provinciale de l’environnement, la mairie de Bukavu et l’économe général Abbé Célestin Barerhe Nduba ont mis en terre la première plantule d’arbres de l’action de reboisement de ce site qui présente un risque imminent.
Cette jeune plante a été baptisé le nom “Salama”, comme pour honorer la mémoire d’un membre de ce mouvement international, qui était d’ailleurs très actif dans la thématique environnement, décédé le mois de décembre dernier au Sud-Kivu.
Il s’en est suivis l’achèvement de l’objectif de la journée avec comme résultat plusieurs centaines des plantules mises en terre pour combattre le glissement de terrain sur cette zone où une partie de la colline vers le côté ouest de l’Économat s’est effondrée la semaine dernière.
“Chez nous à ATD nous savons qu’il y a deux concepts qu’on ne peut pas dissocier : la protection de l’environnement et la justice sociale. L’action de reboisement que nous effectuons aujourd’hui rentre dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et contribue aux efforts du gouvernement congolais dans la protection de l’environnement. Le site de l’ISDR est en danger et tout le monde peut agir pour apporter une solution. Nous avons fait un pas mais le défis est énorme” a dit Saleh Kazige Abasi, délégué de l’association ATD Quart Monde RDC.
Pour la coordination de l’environnement, l’action de reboisement amorcée par ce mouvement est un élément de motivation pour bien suivre le chemin tracé.
“Nous saluons le courage et la détermination de ATD vis-à-vis de ce problème environnemental. Le reboisement c’est l’une des solutions pour lutter contre les érosions, glissement de terrain et le changement climatique. Bien que le site exige d’autres études pour déterminer d’autres actions à mener, le premier pas fait par ATD est à féliciter et nous pensons qu’on pourra réfléchir davantage pour des solutions durables.” Explique l’Ir Alain Namegabe, délégué de la coordination provincial de l’environnement.
Toutes les parties qui ont pris par à cette activité de reboisement se sont convenus de conjuguer les efforts ensembles pour sauver le Site ISDR et voir comment étendre l’intervention dans d’autres sites à haut risque à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Patrick MAKIRO
