L’Association des Femmes des Médias, AFEM, a réuni ce mardi 25 octobre 2022 des acteurs des différentes couches sociales de la population de la ville de Bukavu sur les innovations de la loi électorale et l’importance de l’enrôlement des électeurs.
Cette table ronde a mis sur la même table, les experts en matières électorales, la société civile, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, et d’autres experts pour discuter sur cette loi visant à corriger les erreurs du passé par des nouvelles innovations.
Selon les organisateurs (AFEM), il était nécessaire de réfléchir avec les différentes couches de la société sur la nouvelle loi électorale et ses innovations qui restent jusque-là ignorées dans les communautés au Sud-Kivu. Tout cela dans le but d’obtenir des élections libres, transparentes, apaisées et inclusives.
« Cette activité a été organisée pour mobiliser et sensibiliser les différentes couches sociales sur les prochaines étapes qui ont été annoncées par la Commission Électorale Nationale Indépendante. Depuis le mois de juin dernier, il y’a eu une nouvelle loi électorale avec des nouvelles innovations. Il était important qu’on échange notamment sur ces innovations pour avoir des connaissances et poursuivre la sensibilisation », a laissé entendre Julienne BASEKE.
Touchant sur les questions liées à la nécessité du processus de l’enrôlement des électeurs, lequel passe d’abord par l’identification, Gaudens Maheshe, secrétaire exécutif provincial de la CENI a éclairé l’opinion sur le bien fondé de cette étape qui précède les élections.
Celui-ci a renseigné que l’enrôlement est un droit et devoir de tout citoyen congolais d’où, l’importance de se conformer et de sensibiliser les autres à soutenir ce processus.
« L’enrôlement des électeurs est une des étapes les plus importantes de l’organisation des élections. Cette table ronde d’aujourd’hui vise l’engagement citoyen et la mobilisation de toutes les couches sociales pour un meilleur résultat. Il est plus que nécessaire de réfléchir sur les enjeux des élections qui pointent à l’horizon », souligne le SEP, Maheshe.
Il en a profité pour appeler toutes les parties prenantes à multiplier des sensibilisations, chacun à son niveau.
Un message qui a été soutenu par Me Paterne Murhula, spécialiste en matières électorales.
« Des acteurs politiques et d’autres membres de la société civile doivent être les premières à comprendre la loi électorale et plus, spécialement la question de seuil. Pour un acteur politique, la mauvaise compréhension du seuil électoral peut avoir de l’impact sur les sièges à conquérir », a-t-il dit dans son speach.
Patrick MAKIRO