Actuellement, une grande partie de la ville de Bukavu est dans le noir. Les habitants des coins et recoins craignent que cette obscurité n’accentuent l’insécurité devenue monnaie courante dans la ville.
Tard dans la soirée sur certains tronçons routiers, ce sont les phares des véhicules qui éclairent les rues de la capitale de la province commerciale.
De Nguba vers Nyawera passant pas Mukukwe, Muhungu, Pageco jusqu’à la place de l’indépendance pour ne citer que ces milieux, c’est l’éclairage solaire, à base des panneaux et batteries, qui est utilisé dans certaines maisons d’habitation. Avec tous les risques que présentent l’utilisation des panneaux solaires « souvent à la basse des incendies dans la ville ».
A Karhale, Buholo tout comme sur avenue industrielle, les habitants se mettent à l’interrogatoire sur leur sécurité et de leurs biens suite à cette situation.
Pourtant deux semaines passées, la société nationale d’électricité, SNEL, avait lancé un communiqué selon lequel, il s’agit d’une petite panne technique enregistrée et qui devrait être réparée dans un bref.
La société civile urbaine appelle les responsables de cette société étatiques à résoudre urgemment ce dossier pour ne pas mettre la vie des habitants de Bukavu en danger.
Notez que cela fait environ deux semaines qu’à Bukavu l’on décrit la carence de l’énergie électrique pourtant proche de plusieurs barrages électriques dont Ruzizi 1è, 2 et Ruzizi 3 qui est cours de réhabilitation.
Rédaction