Les femmes des victimes du carnage du 30 août 2023 à Goma réclament la libération de leurs maris détenus selon elle « illégalement » dans la prison centrale Munzenze.
Dans un mémo adressé au nouveau Gouverneur militaire de la province, ces femmes indiquent que depuis que ce douloureux événement s’est produit, les enfants n’ont jusqu’à présent, regagné le chemin de l’école car n’ayant pas de moyens.
Dans ce mémo, ces femmes dont la majorité a perdu des proches dans ce carnage, font savoir que plusieurs familles n’ont pas reçu les indemnités des funérailles.
« En effet, nous sommes indignés de constater que les personnes non victimes se sont constituées en victimes, en lieu et place, de nous qui sommes les premières. Elles ont reçu en date de l’enterrement, les frais funéraires. Nous victimes directes ayant perdu nos membres, nous n’avons jamais été reçues par les autorités habilitées », lit-on dans leur mémo.
En fondues en larmes, ces femmes sont descendues au gouvernorat de province pour le dépôt de leur mémorandum.
Jonas KASULA depuis Goma