Célébrée le 16 Juin de chaque année, la journée mondiale de l’Enfant africain a été commémorée ce mardi 18 Juin dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, à l’Est de la RDC. A cette occasion, des enfants de la province du Sud-Kivu, représentés par les jeunes reporters, ont présenté leur mémo aux autorités provinciales et urbaines.
Dans ce document, les enfants du Sud-Kivu saluent les initiatives en faveur de l’efficacité des droits de l’enfant, particulièrement la gratuité de l’enseignement à l’école primaire initiée par le Chef de l’Etat.
« Certes que la gratuité de l’enseignement à l’école primaire a aidé beaucoup d’enfants à fréquenter l’école ce dont nous sommes fiers (…) mais nous pensons que l’Etat doit prendre des dispositions pour bien encadrer cette gratuité car nous avons maintenant d’autres problèmes (de salle de classe avec plus de 100 élèves et des enseignants non payés qui sont moins motivés) ».
Se référant au thème choisi cette année « l’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue » ; les enfants du Sud-Kivu appellent à la prise de conscience du droit à l’éducation pour chaque enfant africain.
Ils pensent que cette journée est une occasion pour « comprendre les défis de l’éducation pour chaque enfant et réfléchir sur quelles solutions pour que chaque enfant retrouve sa place au banc de l’école ».
Les enfants du Sud-Kivu expliquent les problèmes qui perturbent la scolarité des élèves. « Les catastrophes naturelles qui détruisent les écoles, les conflits armés ou communautaires des adultes, le manque d’écoles bien équipées ; des écoles sans espaces des jeux tolérées par l’Etat ; la discrimination chez certains parents sur les enfants à faire étudier ; les mauvaises conditions des enseignements dans certaines écoles et la non prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant quand l’enseignant n’est pas bien rémunéré ».
Ils plaident pour des interventions conjointes autorités, parents et enseignants pour contribuer à l’amélioration de la scolarité des enfants dans la province du Sud-Kivu.
« Que la gratuité de l’enseignement au primaire soit encadrée par d’autres mesures du gouvernement et ses partenaires pour corriger les problèmes nés de la gratuité ; que l’éducation des enfants victimes des catastrophes naturelles soit encadrée et que le travail des enseignants soit valorisé ».
Présente à cette cérémonie, la Cheffe de la division du genre, famille et enfant a rappelé aux enfants qu’ils « n’ont pas que des droits mais aussi des devoirs ». Jacqueline Ngengele a promis de transmettre ces désidératas à celui de droit.
Cette cérémonie a connu également connu la participation du Maire de la ville adjoint de la ville de Bukavu, le Professeur Augustin Ruchokeza.
Rédaction
