Rédaction La ville de Goma s’est réveillée dans une psychose totale ce mardi 26 juin 2022. Comme la veille, des balles crépitent de partout dans la ville ville dispersant les manifestants qui se sont encore une fois réveillés sous une colère et ne jurent que sur le départ de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO, du sol congolais.
Sur la quasi-totalité des routes de Goma, des barricades y sont érigées par des jeunes qui se disent très préoccupés par la situation qui prévaut en province sans aucune intervention de la MONUSCO. Dans la base de la Monusco, le pillage systématique et le sabotage des biens se poursuivent.
Dans l’espace aérien, les hélicoptères des Nations-Unies survolent les airs peut-être pour s’imprégner de la situation et évacuer son personnel comme c’était le cas hier lundi.
Pour l’instant, les activités socio-économiques tournent au ralenti et déjà la peur s’installe dans le chef des citoyens lambda qui vivent au taux du jour.
Ce lundi, le grand marché de Virunga n’a pas ouvert, chose qui visiblement est pressentie pour ce mardi. Des stations services presque en congé, le transport en commun étouffé, la situation reste précaire.
Pendant ce temps, plusieurs dégâts matériels sont signalés dans la manifestation d’hier mais aucune source officielle ne s’est encore prononcée pour donner le bilan définitif et exact de cette manifestation.
Jonas Kasula depuis Goma
