Depuis la semaine dernière, une série à plusieurs épisodes mettant en scène deux acteurs politiques originaires de la province du Sud-Kivu se vit sur la toile.
Il s’agit du député national élu de la ville de Bukavu, Didier Okito Lutundula et le célèbre Aimé Boji Sangara, Ministre du budget et Président de l’Olympique Club Bukavu Dawa.
La lave du volcan qui jaillissait sur le cratère depuis un temps a trouvé enfin une fissure pour déclancher l’éruption juste après que l’actrice de scène au nom de Lysa ait posté la capture de son vote portant le choix à Aimé Boji (candidat député provincial dans la ville de Bukavu). Un acte qui, visiblement a énervé Didier Okito, le père de ses enfants, lui qui a postulé pour la deuxième fois dans la même ville de Bukavu.
Il s’en est suivi des échanges d’injures et menaces dans les audios entre ces deux grands leaders et par la suite leurs adeptes enflammant ainsi toute la toile.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 2 janvier 2024, la NDSCI sort de son silence et exige un cessez-le-feu pour que la paix règne.
“La NDSCI déplore ce comportement affiché par les auteurs de ces audios en cette période de début de l’année où on a, à la tête les nouvelles autorités réélues au pays et où les filles et fils du Sud-Kivu doivent être unis en prêchant la paix, l’amour, la collaboration et la cohésion sociale. La NDSCI rappelle aux auteurs de ces propos injurieux et diffamatoires au respect des instruments juridiques du pays tout en sachant que l’article 62 de la Constitution dispose que : nul n’est censé ignorer la loi, toute personne est tenue de respecter la Constitution et se conformer aux lois de la République”,
lit-on dans ce communiqué signé par Wilfried Habamungu, porte-parole provincial de la NDSCI.
Cette structure citoyenne invite les deux camps à cesser avec des injures publiques, des propos diffamatoires et à se respecter mutuellement en privilégiant l’intérêt général de la population car la politique ne doit pas diviser les filles et fils du Sud-Kivu.
Patrick MAKIRO