Des acteurs de la société civile de la RDC sont appelés à jouer un rôle majeur dans le plaidoyer pour la santé sexuelle et reproductive afin de lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles. Cet appel a été lancé par l’organisation Action pour le Droit Solidaire ADS en sigle ce 10 novembre 2025, lors d’un atelier tenu à l’intention des acteurs de la société civile à Goma, au Nord-Kivu.
Ces assises de 5 jours ont pour objectif de renforcer les capacités des organisations de la société civile afin qu’elles puissent défendre efficacement la santé, les droits sexuels et reproductifs.
Dans son mot d’ouverture, la Conseillère du Gouverneur du Nord Kivu en charge des Affaires Humanitaires, Affaires Sociales et Éducation, Chantal KAYITABA MUREKATETE a salué cette initiative qui rentre dans les missions du gouvernement parmi lesquelles, la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement du système de santé ainsi que la promotion de la dignité de la femme et de la jeune fille.

« Nous saluons des initiatives comme celles ci… Nous attendons des acteurs de la société civile un engagement ferme pour un plaidoyer fondé sur les preuves, les faits, la recherche, un système de référence bien établi et un cadre juridique clair. C’est seulement grâce à un plaidoyer crédible que nous pouvons protéger des vies, influencer des politiques et renforcer la confiance les autorités et nos populations » a martelé Chantal KAYITABA
pour madame Jemima Kamala, l’objectif est d’outiller les acteurs locaux, pour qu’ils puissent influencer les politiques publiques et sensibiliser les communautés, surtout dans un contexte marqué par les violences et les inégalités.
Elle a indiqué par ailleurs que les participants vont apprendre à concevoir des stratégies de plaidoyer, à communiquer avec les décideurs, à produire des messages efficaces et élaborer des plans d’action concrèt.

« Ils vont aussi renforcer leur capacité à travailler en réseau et à mener un plaidoyer basé sur des preuves. Cette formation va permettre aux organisations de la société civile d’être plus actives dans la promotion de la santé reproductive, la lutte contre la stigmatisation face aux services de celle-ci,sensibilisation des communautés sur le protocole de Maputo à son article 14 qui parle du cadre légal de l’avortement sécurisé tout en renforçant le plaidoyer local» a dit Jemima KAMALA.
Notez que cette formation réunit 25 participants issus des organisations locales, des leaders communautaires, des défenseurs des droits des femmes et des jeunes filles ainsi que des personnes vivant avec handicap.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet Unified voices for acces to safe abortion in the great lakes region
Rédaction