L’escroquerie, une nouvelle forme de tracasserie et d’insécurité qui met mal à l’aise la population urbaine de Goma. Des personnes de mauvaise foi pillent et maltraitent les paisibles citoyens de la ville de Goma en se faisant passer pour des réfugiés.
Pour cette occasion, LABEUR.INFO a croisé une victime de cet acte. Celle-ci a vu ses biens escroqués par ces hors la loi.
Il s’agit de Madame Walire Jemima, coordinatrice de la Synergie Mardochée pour l’épanouissement des enfants et femmes en situation difficile, SEFDIM en sigle, de Butembo qui vient d’être victime.
Dans cette interview exclusive, elle explique comment une femme qui s’est fait passée pour une réfugiée et qui voulait une aide de sa part l’a escroquée de l’argent, téléphone et beaucoup d’autres biens de valeur.
« En sortant d’une maison de retrait d’argent, j’ai rencontré une dame qui m’as dit qu’elle était réfugiée et m’a demandée de l’aider en la montrant la maison où on accueille les réfugiés pour des aides humanitaires. Je lui ai dit que je suis aussi visiteuse à Goma comme elle. Et dès que je suis allée chercher la moto pour que je rentre chez moi, j’ai eu encore la dame qui m’a arrêtée et qui m’as encore une fois demandée de l’aider car elle ne trouve que moi qui puisse l’aider et elles étaient déjà à deux dont l’une qui a insisté qu’on puisse aider l’autre car elle est réfugiée », explique-t-elle.
La victime explique qu’après une petite discussion et faisant preuve d’un sens d’humanisme, elles l’ont amenée vers un endroit qu’elle ne connaissait pas.
« Nous sommes descendus dans un endroit que je ne connaissais même pas où nous avions renconté un garçon à la porte et qui devrait nous montrer où aller. Après des explications, le garçon nous a dit qu’on entre dans la maison avec seulement la carte et c’est par personne. En rentrant de cette maison, je me suis rendue compte que mon sac à main, mon téléphone et l’argent n’étaient plus là. C’est ainsi que je suis rentrée sans même l’argent de transport », conclut-elle.
Ce phénomène prend, petit à petit, de l’ampleur dans la quasi totalité de la ville de Goma. À cette situation, s’ajoute le phénomène kidnapping qui bat aussi record dans la ville touristique.
La victime de cette situation souhaite que les autorités provinciales s’investissent pour que ce phénomène cesse dans la ville de Goma.
Jonas KASULA depuis Goma
