La ministre nationale des affaires sociales, madame Nathalie Aziza Munana, a rencontré ce lundi 7 octobre 2024 différentes organisations féminines de la ville de Goma.
En mission humanitaire et sociale dans la capitale du Nord-Kivu après le naufrage du bateau Merdi, qui a coûté la vie à plusieurs citoyens, madame Nathalie Aziza a déclaré avoir pris l’initiative de rencontrer les femmes afin de recueillir leurs doléances.
En tant que femme, elle a rendu hommage à ses consœurs qui endurent jour et nuit les affres de la guerre ainsi que les traumatismes liés à la situation actuelle de la province.
« Je sais que vous traversez des moments extrêmement difficiles ici. Je crois que cette situation vous affecte tant psychologiquement que socialement. Récemment, nous avons perdu nos concitoyens dans un naufrage à Kituku, et cela nous a tous touchés. Mais ce qu’il faut faire, malgré les difficultés que nous traversons, c’est de faire confiance au chef de l’État, et moi, à mon niveau, je ferai tout mon possible », a-t-elle déclaré.
Pour madame Élisabeth Ayubusa Ayinkamiye, conseillère communale élue de Karisimbi et l’une des femmes influentes de la ville de Goma, la visite de la ministre des affaires sociales est survenue au moment où toutes les femmes avaient besoin de l’écouter.
Elle espère que tous les cahiers de charges remis par les organisations féminines seront pris en considération.
« Nous sommes heureuses de l’accueillir ici et de ses paroles. Notre province traverse actuellement de nombreuses difficultés, et nous pensons qu’en tant que femme, elle peut nous aider en plaidant pour que la guerre cesse ici chez nous. Nous espérons également qu’elle prendra en compte tous nos cahiers de charges que nous lui avons remis », a-t-elle souligné.
Il convient de noter que madame Nathalie Aziza fait partie de la délégation gouvernementale venue s’enquérir de la situation après le naufrage du bateau Merdi à Kituku, dans la ville touristique.
Depuis ce drame, la ville de Goma a été profondément bouleversée par cette tragédie qui a coûté la vie à plusieurs citoyens.
Jonas Kasula, depuis Goma