L’insécurité dans la ville de goma prend une allure inquiètente et préocupe plus d’une personne. Au lendemain du meurtre de Nsimba Ngezayo en pleine journée, plusieurs couches sociales et politiques de la ville de Goma sortent de leurs silences.
C’est le cas de Yvan Simwiray, analyste politique de la ville de goma qui affirme être touché par la persistance de l’insécurité dans la ville volcanique.
Dans une interview avec Labeur.info ce samedi 7 novembre 2020, cet analyste s’étonne du silence des autorités urbaines face aux cas d’insécurité qu’enregistre la ville de Goma actuellement.
“Ça fait 6 mois que nous enregistrons des morts et cela presque chaque jour. Le taux de mortalité à Goma est élevé. Nous sommes entrain de voir une criminalité qui continue à faire parler d’elle. C’est comme si les autorités urbaines sont dépassées par les évènements. Apparemment, elles ne savent plus que faire pour apporter de la quiètude à la population”, deplore-t-il.
Par ailleurs, Simwiray propose quelques pistes de solutions pour sortir la ville dans cette criminalité aiguë.
“Je pense qu’il faudrait revoir le plan de sécurisation de la ville de Goma. Notre service de renseignement est très faible et il faut une réforme importante. En suite il faut une cellule pour denicher tous les criminels à Goma et amèner la population à vivre dans le calme. Il faut donc installer la police de proximité dans chaque avenue et aussi détruire le camp Katindo et le camp Munzenze”, propose-t-il.
Précisons qu’actuellement des cas d’insécurité par fisillade, kidnapping et cambrillolage s’observent dans la ville de Goma. Il ne se passe plus une semaine sans qu’un cas d’insécurité ne soit enregistré, soit le jour, soit la la nuit.
Jonas kasula depuis Goma
