Les comités locaux de gouvernance participative, CLGP Sud-Kivu, décident d’accompagner les enseignant dans leur lutte pour un salaire décent, juste, et équitable.
Cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre extraordinaire qui avait pour objectif d’évaluer les situations critiques qui émaillent différentes dimensions du contexte actuel du pays en général et du Sud-Kivu en particulier.
Au cours de cette rencontre, les membres des CLGP Sud-Kivu ont évalué l’état dans lequel le pays se trouve actuellement en mettant un accent particulier sur l’éducation.
D’après les membres de ce mouvement citoyen, la gratuité de l’enseignement, c’est un discours populiste qui n’était construit sur aucune base rationnelle. C’est d’ailleurs un des thermomètres d’évaluation de la capacité du gouvernement actuel de la RDC à répondre aux préoccupations les plus importantes des congolais.
Ce mouvement citoyen pense que sur cette question les indicateurs sont au rouge.
“Cette situation expose les élèves et leurs éducateurs à la clochardisation, la médiocrité et le vagabondage”, fustige-t-il.
Ce mouvement citoyen décide de soutenir le combat des enseignants réclamant un salaire décent, juste et équitable.
Il demande à la population congolaise de mettre fin à la peur, de résister à la manipulation et à l’instrumentalisation des hommes politiques qui les divisent pour leur propre fin.
“Qu’elle se range comme un seul homme derrière les actions du CLGP et de toute la société civile dans sa pluralité qui luttent pour la paix, la sécurité, la démocratie, et l’Etat de Droit en RDC”.
Pour rappel, c’est depuis le 04 octobre que l’année scolaire a débutée en République démocratique du Congo. Depuis lors, les enseignants des écoles publiques et conventionnées ont décrété un mouvement de grève pour réclamer à l’Etat congolais l’amélioration de leurs conditions de vie et la suppression des zones salariales.
Espoir KAMBA
