La société civile forces vives du Nord-Kivu appelle la communauté internationale à « demander aux Chefs d’Etats Rwandais et ougandais de retirer urgemment leurs combattants camouflés sous le label du M23 » mettant en insécurité toute la partie Est de la RDC.
Dans une conférence de presse tenue ce mercredi 23 novembre 2022 au centre de presse à Goma, cette structure citoyenne indique que depuis l’envahissement du territoire congolais par certains de ses pays voisins, il y’a eu des « enterrements dans de fosses communes contenant des milliers des congolais tués innocemment ».
La société civile déplore également « les destructions des écoles, suivies d’incendies des archives scolaires, des structures sanitaires, incendies des archives des bureaux de l’Etat civil et des centrales hydroélectriques, l’organisation des crimes à l’instar de celui du marché de Mugogo en groupement Busanza dans le territoire de Rutshuru, tueries des leaders religieux, ceux de la société civile, des leaders communautaires, des grands commerçants, certains acteurs politiques influents et des notables, incendies des villages et véhicules transportant des personnes et des marchandises, viol et recrutement d’enfants, la mise en place d’une politique d’opposer les communautés entre elles à l’Est de la RDC ».
Tout en exigeant de « mettre fin aux crimes de guerre oubliés à l’Est de la RDC », la société civile demande au gouvernement congolais « d’ériger un mûr » et de « cesser » toute collaboration avec les pays voisins pointés du doigt dans la guerre de l’Est du pays.
Pendant ce temps, la société civile appelle la population à se mobiliser pour poser des actions pacifiques prévues ce jeudi 24 novembre pour dire aux ambassades française et anglaise de briser le silence qu’elles observent face à la guerre de Rutshuru.
Jonas KASULA depuis Goma