L’humanité célèbre ce jeudi 19 novembre 2020 la Journée mondiale de la prévention des abus envers les Enfants. A cette occasion, le Réseau de Journalistes Amis des Enfants (RJAE/Sud-Kivu) recommande aux structures qui s’occupent des questions des Enfants de tout mettre en œuvre pour que les abus dont sont victimes les Enfants soient éliminés.
Ernest MUHERO, Coordonnateur du RJAE estime que la question du respect des droits des Enfants dans la province du Sud-Kivu en particulier et au pays en général est très complexe.
« Sur le plan de droit, le pays dispose de beaucoup d’outils nationaux et internationaux de protection des droits des Enfants. Par ailleurs, le RJAE constate un écart entre ce que prévoient ces outils et la réalité sur terrain. Une partie des Enfants voient leurs droits respectés mais il y’a aussi une grande partie en majorité des Enfants défavorisés dont les droits sont sérieusement violés. Ils sont victimes des brutalités physiques, mentales, des violences, d’abandon, de négligence, de mauvais traitement et d’exploitation », indique le Coordonnateur du Réseau des Journalistes amis de l’Enfant au Sud-Kivu.
Ernest MUHERO appelle la communauté à s’investir dans le combat contre les abus dont sont victimes les Enfants. Selon lui, abuser de l’Enfant c’est abuser de toute la société.
« C’est un moment de rappeler les structures et les acteurs qui s’occupent des droits des enfants, particulièrement l’Etat et la justice, de mettre un accent particulier sur cette situation pour que les abus dont sont victimes les enfants soient éliminés et que leurs droits soient respectés. Tous les abus que l’on fait contre les enfants ou sur les enfants, on le fait quelque part contre toute la société car l’enfant en est victime aujourd’hui, demain, il va aussi les pérenniser », renchérit-il.
Précisons que cette journée est célébrée chaque 19 novembre en synergie avec la journée des droits de l’Enfant, célébrée le 20 novembre. Elle a pour objectif de mettre en évidence le problème des abus ainsi que la nécessité d’intervenir de toute urgence par la diffusion de programmes de prévention.
Ignace BONANE