Rédaction Le congrès des femmes leaders venant de plusieurs pays africains, axé sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix, s’est clôturé à Kinshasa, la capitale congolaise, le 17 août dernier.
Ce congrès a conduit à la création de la Coalition des Femmes Africaines pour la Médiation des Conflits et la Construction de la Paix.
Cette résolution est incluse dans la feuille de route élaborée par les participantes en vue d’atteindre des résultats satisfaisants.
Les femmes leaders africaines de la République Centrafricaine, du Mali et de la RDC s’engagent à unir leurs forces pour aborder les conflits qui fragilisent la cohésion sociale et rendent les femmes et les enfants plus vulnérables.
Elles sont unanimes sur l’importance de l’implication des femmes dans la construction de la paix et appellent les décideurs à inclure les femmes et les jeunes dans les négociations.
Pour ces ambassadrices, le congrès international leur a permis d’échanger leurs expériences en matière de médiation et de peaufiner les stratégies pour surmonter les obstacles.
Madame Fatoumata Jallow, vice-présidente honoraire de la Gambie, partage la même opinion : “Nous avons beaucoup appris les unes des autres. Les femmes plus âgées et les plus jeunes ont eu l’occasion de réfléchir sur les résolutions pour travailler en synergie, en partenariat et pour la nécessité d’impliquer tout le monde : femmes, jeunes, parlementaires et gouvernements, pour des actions plus efficaces et inclusives”.
L’organisatrice de l’événement, Madame Caddy ADZUBA, présidente de la Fondation Pélagie Muhigirwa, interrogée par MamaRadio, a salué l’engagement et la détermination des femmes leaders africaines dans la construction de la paix. “C’est le début de la création d’un grand réseau africain des femmes médiatrices. Je réitère mon engagement et celui de mon organisation à continuer d’accompagner cette initiative pour renforcer le rôle des femmes dans la médiation des conflits en Afrique”.
Il est à noter que ce congrès de deux jours a réuni plus de 80 participants, parmi lesquels des membres du gouvernement congolais, des parlementaires, des femmes leaders africaines des trois pays concernés par le projet, des missions diplomatiques et des organisations de la société civile.
Il convient de souligner que cette activité a été organisée par la Fondation Pélagie Muhigirwa, une organisation congolaise des droits humains basée en RDC, en partenariat avec Mujeres por África (une organisation espagnole) et avec le soutien financier de l’Agence Basque de Coopération.
Don Patrick MAKIRO
