En séjours dans la province du Sud-Kivu, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Daniel Aselo Okito Wa koy a poursuivi des échanges avec plusieurs couches sociales dans le but de s’enquérir de la sécurité.
Au cours des échanges avec l’archevéque de Bukavu François-Xavier Maroyi, ce mercredi 10, le VPM a rassuré le prélat catholique la détermination du gouvernement congolais à combattre l’insécurité au pays et particulièrement dans sa partie est.
Dans une interview, au sortir de leur entretien au cabinet du gouverneur de province, Maroy s’est réjouit de ces échanges surtout sur la question de l’heure, celle de l’état de siège.
« La plus sensible c’était cette question de l’état de siège. C’était pour nous dire et nous rassurer que le projet de l’état de siège n’a jamais été au programme du gouvernement. Tenons-nous tranquille et cherchons plutôt comment stabiliser notre peuple en lui évitant tous ces tâtonnements des milices de gauche et droite croyant que c’est ce qui va amener l’Etat à instaurer l’état de siège en province », a-t-il indiqué.
Le prélat catholique rapporte que cette délégation était venue également pour compatir avec la population de Bukavu après l’incursion armée signalée dans la ville de Bukavu du 02 au 03 novembre 2021.
« Ils sont venus en délégation pour compatir avec la population après ce qu’elle vécu. Ils sont de cœur avec nous et voir comment nous pouvons chercher à stabiliser notre province et notre pays en général. Ils sont venus nous encourager et nous dire qu’ils sont de cœur avec nous. On a analysé ensemble tout ce que les autres ont donné comme iidée globale”, a-t-il dit.
Pour rappel, une délégation du pouvoir central conduite par le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur est arrivée dans la ville de Bukavu le dimanche 07 novembre dernier pour faire l’état des lieux de la situation sécuritaire dans la ville de Bukavu en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général. Ladite délégation est rentrée dans l’après-midi de ce mercredi 10, après des entretiens tenus avec les autorités, les acteurs de la société civile et les forces vives de la province du Sud-Kivu sur la situation sécuritaire.
Patrick MAKIRO