La libération de Benjamin Wenga et Modeste Makabuza, respectivement ancien Directeur général de l’Office des voiries et drainage, OVD, et Directeur général de la SOCOC ne cesse de susciter des réactions des acteurs sociaux au pays.
L’organisation de la Société civile Observatoire de la dépense publique, ODP en sigle, estime que la grâce présidentielle accordée à ces deux personnalités plonge le pays dans la culture de la corruption.
Condamnés tous pour détournement dans le procès dit de 100 jours, ces deux directeurs ont bénéficié de la grâce présidentielle signée par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Pour les responsables de l’ODP, Tshisekedi donne un mauvais signal en matière de lutte contre la corruption au pays.
Pour mémoire, Benjamin Wenga et Modeste Makabuza étaient condamnés respectivement à 3 ans et une année des travaux forcés au premier degré ; ils ont vu leurs peines s’alourdir en appel à 5 pour le DG de l’OVD et deux ans pour son collègue de la SOCOC.
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