Dans le but de lutter contre la torture, l’organisation « Haki Zangu » a tenu à Goma au Nord-Kivu, une formation ce vendredi 21 Juin 2024 en faveur des personnalités étatiques et non étatiques engagées dans la promotion et la protection des droits humains.
Dans cet atelier, les participants ont longuement échangé sur les conséquences de la torture qui est aussi punissable par la loi congolaise.
Pour le Président du Conseil d’administration de « Haki zangu », cette activité consistait à sensibiliser les participants pour la vulgarisation des matières apprises sur toute l’étendue du pays.
Maître Jean-Luc Bahati indique que c’était aussi une occasion d’amener les participants à comprendre que la torture est acte prohibé par toutes les lois congolaises.
« Si nous avons organisé cette activité, c’est pour amener les autorités à ne pas appliquer ces actes de torture qui violent les lois du pays et les conventions que la RDC a ratifiées. Nous avons constaté que la plupart de la population et des défenseurs des droits de l’homme, sont victimes des actes de torture dans des cachots où on les détient et parfois, les autorités les font soit par ignorance, soit volontairement. Voilà pourquoi, nous avons voulu échanger avec elles pour qu’elles comprennent que ces actes sont prohibés », a-t-il déclaré.
Moïse Hangi, militant de la Lucha et l’un des participants a loué les efforts et les démarches de l’organisation « Haki Zangu » qui a choisi une thématique très capitale et qui a initié différentes autorités qui commettent souvent les actes de torture.
« C’est une très bonne formation parce-que nous avons beaucoup appris en ce qui concerne la lutte contre la torture et les pratiques qui sont observées dans différents établissements pénitentiaires précisément dans des prisons comme Munzenze. C’était aussi une occasion pour nous, à travers les autorités qui étaient présentes dans la salle, de leur faire parvenir nos doléances sur la situation dramatique que nous vivons », a-t-il dit.
Ont pris part à cette activité, des représentants des institutions étatiques et non étatiques, des organisations membres de la société civile et les défenseurs des droits humains. Un engagement ferme a été conjointement pris pour lutter contre la torture.
Jonas Kasula depuis Goma