Rédaction La ville de Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo a vibré au rythme d’un meeting aérien entre les militaires congolais et angolais. Cette activité consistait à faire voler sur le dans le ciel kinois des avions de chasse de la RDC aux côtés de ceux de l’Angola.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération signé entre les présidents de deux pays. Selon l’esprit de cet accord, les deux pays devront “coopérer et s’assister dans toutes les circonstances”, renseignent certaines indiscrétions.
Cependant, ce meeting n’est pas passé inaperçu à l’œil curieux de plus d’un congolais au vu surtout du climat politique qui prévaut au pays dû aux mésententes entre les deux forces en coalition au pouvoir, fcc de Joseph Kabila et le cach de Félix Tshisekedi.
Si pour certains, ce meeting est la résultante de la mission de service effectuée par le président congolais Félix Tshisekedi à Luanda capitale angolaise pour échanger avec son homologue João Lourenço lundi 16 novembre dernier.
D’autres en revanche, estiment que ce meeting est une démonstration de force aux belligérants du FCC faite par Félix Tshisekedi après s’être décidé de faire marcher son regroupement politique en cavalier solitaire dans la gouvernance du pays contrairement à ce que prévoit l’accord qui leur a fait porter l’alliance en coalition avec son partenaire le FCC.
Les internautes estiment donc que le CACH conscient des risques que pourrait causer sa décision, il a jugé opportun d’avertir contre toute tentative de renversement qui pourrait être envisagée par des détracteurs.
Plusieurs autres internautes qui ont enflammé la toile à ce sujet ont qualifié cet acte de pire aventure car “ayant raté sa cible”.
Pour eux, aucune raison valable ne peut justifier un meeting aérien à Kinshasa au moment où la population de l’Est du pays longtemps meurtrie attend désespérément la paix.
Cet arsenal militaire est donc très utile et opportun à Beni, Walikale, Hauts-plateaux de Fizi et partout ailleurs pour éradiquer l’insécurité.
Frédéric Bagalwa
