Dans les pays développés, les orphelins des guerres sont relativement rares car la plupart d’enfants peuvent espérer voir leurs parents survivre pendant leurs périodes d’enfance.
Cependant, d’autres enfants se voient perdre leurs géniteurs suite aux guerres et maladies telles que le SIDA.
Ce vendredi 6 janvier, l’humanité commémore la journée mondiale des orphelins des guerres, une façon de démontrer que chacun d’entre eux est précieux et méritent tous un avenir qui leur permettra de réaliser leurs rêves.
Au niveau mondial, les orphelins ont généralement un problème très brut. Les perspectives des orphelins de guerre sont médiocres, environ 40% de ces enfants se retrouvent sans abri, 20% se tournent vers le crime et près de 10% se suicident.
Selon les statistiques recentes, ces dernières années la proportion des victimes civiles dans les conflits armés a considérablement augmenté au cours des dix dernières années et environ 2 millions d’enfants sont morts de suite d’un conflit armé.
Dans ces genres des cas beaucoup de ces enfants ont vu des parents et des proches de faire massacrer dans les circonstances les plus terribles.
Une situation qui n’épargne pas la République démocratique du Congo où, sa zone Est depuis plusieurs années envahie par des groupes rebelles nationaux et internationaux laissant des milliers d’enfants orphelins.
Il est à noter que la journée mondiale des orphelins de guerre a été lancée par l’organisation française « SOS Enfants en détresses ». Elle vise à interpeller la communauté internationale de reconnaître la situation des enfants ayant perdu leurs parents dans les guerres.
Patrick MAKIRO
