En sit-in pacifique depuis près d’un mois au quartier général de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO, Sud-Kivu ; les anciens vacataires de la MONUSCO et femmes victimes des harcèlements (mères des enfants) nés des expatriés staffs de la MONUSCO au Sud-Kivu veulent passer à la vitesse supérieure.
Dans un nouveau mémorandum adressé au Chef de l’Etat, à la Cheffe de la MONUSCO, au Chef de bureau de la MONUSCO et aux autorités provinciales du Sud-Kivu ce mardi 21 Mai 2024 et parvenu à la Rédaction de Labeur Info, ces manifestants déplorent l’indifférence de leur ancien employeur par rapport à leur démarche.
De ce fait, ils annoncent des actions citoyennes de grande envergure dans la ville de Bukavu dans quarante-huit heures si leurs revendications ne trouvent pas gain de cause.
« Malgré toutes les formes de revendications (correspondances, sit-in pacifique, rencontre avec le Chef de bureau de la MONUSCO et les autorités provinciales), la MONUSCO est restée insensible », déplorent-ils.
Sifflets et vuvuzela à la bouche avec des messages de colère en mains, ces manifestants revendiquent (avant le départ effectif de la MONUSCO du Sud-Kivu) :
« Le paiement de toutes les différences des salaires que la MONUSCO Bukavu doit à chaque vacataire ainsi que les indemnités de sortie pour les ayants droits (…) Aux mères des enfants nés des staffs expatriés de la MONUSCO Sud-Kivu, la prise en charge de ces enfants (scolarisation, alimentation, logement et soins médicaux) et les activités génératrices des revenus pour leurs mères en vue de leur résilience ».
Ces manifestants bénéficient de l’accompagnement de certaines organisations de défense des droits de l’homme au Sud-Kivu. C’est notamment la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI.
Dossier à suivre.